Pascal Barat doit sans doute à cet environnement son engouement pour la peinture.
Essentiellement autodidacte, il fréquente un temps les ateliers des Beaux-Arts Paris.
Après un détour professionnel par les arts graphiques dans la presse et l’édition, il se consacre exclusivement à la peinture depuis le début des années 2000. Autant inspiré par les artistes rupestres de la préhistoire que par des peintres contemporains, il travaille à une approche mi-abstraite, mi-figurative, une suggestion organique où la matière vibre et prend vie sous la lumière. Son cheminement s’inscrit dans la lignée spirituelle de ceux qui, par le simple usage de l’ocre et du fusain, produisirent de purs chefs-d’œuvre pariétaux il y a 40000 ans. La recherche de Pascal Barat se fonde donc sur les traces, les empreintes, les stigmates, que présente le minéral dans la multiplicité de ses formes et de ses couleurs. Il tente de les capter, de les pénétrer, pour en restituer l’essence à travers sa technique et sa sensibilité.